Borgo : des briques fabriquées à partir de déchets ménagers dès 2017

Le coup d’envoi des travaux a été donné ce mercredi : une usine de valorisation des déchets inédite démarrera en 2017 la production de briques destinées à la construction à partir des déchets ménagers corses.

Une innovation mondiale

La problématique du traitement des déchets en Corse n’est pas nouvelle et bien connue de tous : comment valoriser durablement les tonnes d’ordures ménagères que nous produisons chaque année ?

Au sein du département recherche et développement du Campus Dom (dont fait partie Demeures Corses), nous avons réunis chercheurs, étudiants et professionnels de la valorisation des déchets. Notre objectif : étudier une solution alternative au traitement actuel des déchets en Corse qui consiste à en enfouir la majeure partie, avec l’impact désastreux que cela a sur notre environnement.

Après plusieurs années d’études et de tests en laboratoire, nous avons mis au point et breveté un procédé fiable et durable de valorisation des déchets par transformation des ordures ménagères en briques dédiées à la construction.

Très concrètement, il sera possible, dès 2017, de valoriser 85% de nos déchets en briques haute-performance (voir prototype ci-dessus) répondant parfaitement aux exigences de la réglementation thermique actuelle (RT2012) mais également à la future RT 2020.

Ce seront ainsi approximativement 100.000 palettes par an qui seront produites dans cette usine de Borgo, à destination directe des chantiers de constructions de maisons individuelles en Corse.

Le bilan pour notre environnement est doublement favorable avec d’une part la valorisation inédite et quasi-complète (85%) de nos déchets, et d’autre part la réduction accrue du bilan carbone actuellement constaté pour la fabrication de briques ciment traditionnelles en carrière.

Un site internet dédié ouvrira dans quelques jours avec des informations plus complètes :

www.bio-mattoni.com

Vous avez été plus d’un millier à lire et relayer cet article sur nos divers réseaux sociaux… il ne s’agissait malheureusement pour l’instant que d’un poisson d’avril.

L’engouement suscité par cette fausse annonce n’en est pas moins porteur d’espoir, preuve que cette problématique nous concerne tous, et qu’en se mobilisant, en unissant nos volontés, nos savoir-faire, il sera possible de trouver une issue favorable en faveur de notre environnement, de notre bien commun.

Puisse cette blague inspirer quelques étudiants de l’Università di Corsica Pasquale Paoli pour que dans quelques années une partie de cette article devienne réalité…

A tutti quelli chì ci anu credutu da veru, ci scusemu pè ‘ssa dilusione maiò. 
Avà, a femu finita cù e macagne… e ripiglieremu un antr’annu !